Cépage
Notes de dégustation
Robe : Couleur or pâle aux reflets verts.
Bouquet : Au nez, c'est toute la gamme des tilleuls, fleurs blanches qu'on découvre, avec quelques accents minéraux.
Palais : Il offre en bouche une bonne minéralité que le temps arrondit en révélant un bon moelleux.
Accords mets et vins
Sa minéralité en fait l’ami des poissons délicats, poêlés ou encore mieux à la vapeur. Les omelettes et oeufs pochés, les légumes justes saisis ou marinés les apprécient aussi beaucoup. Il sera parfait aussi sur les fromages à pâte molle comme le camembert, dont la texture crémeuse sera bien équilibrée par la vivacité légèrement minérale de ce beau vin.
Température de service
Servir idéalement à la température d'une cave, soit entre 12 et 14°C. environ.
Potentiel de garde
Il peut être apprécié dans sa jeunesse mais pourra aussi se conserver et développer tout son potentiel de 5 à 8 années après son millésime.
Origine
Saint-Romain est une appellation de la Côte de Beaune en Bourgogne.
L'aire d'appellation couvre 93,3 ha dont 49, 48 ha plantés en blanc et 43,82 ha en rouge. Au pied de sa haute falaise, le village et le vignoble de Saint-Romain occupent une position élevée. C'est l'un des premiers sanctuaires de la vigne celte et gallo-romaine en Bourgogne.
Instituée en 1947, l'appellation d'origine contrôlée Saint-Romain est rouge (Pinot Noir) et blanche (Chardonnay).
Vinification et élevage
Les raisins sont vendangés à la main et triés manuellement dès l'arrivée en cuverie. Ils sont ensuite pressurés dans un pressoir pneumatique qui permet une parfaite extraction du jus tout en respectant l'intégrité du raisin. La vinification puis l'élevage se font en fûts (avec 20% de fûts neufs). Le vin est élevé sur lies avec quelques batonnages durant 14 mois puis assemblé en cuve inox où il restera pendant 2 à 3 mois afin de parfaire son élevage.
Millésime : 2016
Comme l’expression populaire le dit rien n’est jamais joué d’avance et la météo de l’année 2016 en Bourgogne en est un témoignage bien concret.
Après un hiver une fois de plus, assez doux, nous imaginions une saison assez précoce avec les aléas presque « traditionnels » liés au climat de notre chère Bourgogne. Nous étions loin d’imaginer cumuler autant de caprices de la nature.
Bien qu’il soit rare de voir en Bourgogne des printemps idyllique sur toute une saison, 2016 aura été particulièrement préoccupant pour notre activité.
Les gelées d’avril, les pluies incessantes, le froid, la pression contre les différentes maladies mildiou, botrytis puis l’oidium en fin de saison, rien n’aura épargné le travail à la vigne et le moral de nos équipes.
Heureusement l’été et le mois de Septembre ont été cléments, ensoleillés et nous ont une fois de plus prouvé qu’il ne faut jamais s’avouer vaincu trop tôt, qu’un démarrage difficile n’est qu’une étape dans un long processus et qu’il faut toujours garder espoir.
Ainsi, la saison aura été longue, éreintante et les vendanges tardives mais le soleil de l’été et les rendements faibles dans certains secteurs ont permis d’obtenir des raisins avec de bonnes maturités et de superbes potentiels phénoliques (similaire à 2005).
Dans le secteur, la pluie du 14 septembre (100mm, secteur de Mercurey) aura été une chance et a permis de rehausser les rendements.
Les vendanges de nos vignes se sont donc déroulées sous le soleil entre le 22 septembre et le 7 octobre, les raisins été beaux, mûrs, en quantité plus ou moins satisfaisantes selon les secteurs touchées par les gelées printanières.
Les blancs ont été vendangés avec de bons degrés naturels, l’élevage en fût est en cours et promet d’habiller avec élégance ces jus fruités.