Histoire
Nuits-Saint-Georges est un de ces noms magiques que le visiteur égrène comme un chapelet. Connu dans le monde entier, Nuits-Saint-Georges présente le profil original d’un vrai village viticole de la taille d’une petite ville.
A mi-chemin entre Dijon et Beaune, et regardant l’est, le vignoble de Nuits-Saint-Georges s’étend sur 6 kilomètres pour 160 hectares en appellation village. La différence des sols, des orientations, et des situations entraînent une grande diversité des terroirs. Le tout coupé en deux par la vallée du Meuzin, la petite rivière, et par le village.
Cépage
Vinification et élevage
Les raisins ont été récoltés à la main, triés et égrappés à 100% avant d'être placés en cuve pour une macération totale de 21 jours dont une semaine à froid (12°C).
La fermentation a eu lieu en utilisant des levures indigènes uniquement avec des pigeages peu fréquents : 8 maximum.
Le vin a ensuite été élevé 14 mois sur lies sans soutirage, en fûts (dont 30% de fûts neufs) issus de bois de chêne français, avec une chauffe longue à basse température pour un boisé très délicat.
Notes de dégustation
Robe : Belle couleur pourpre, intense et brillante.
Nez : Des arômes de fruits noirs confiturés avec une touche de réglisse.
Bouche : Un grand Bourgogne rouge à la hauteur de sa réputation : vigoureux et charpenté avec une légère mais longue sensation de sucrosité au palais.
Accords mets et vins
Il sera le parfait companion du gibier, des viandes rouges, rôties, marinées ou cuisinées en sauce. Coté fromages, opter pour un Coulommiers ou même une tarte aux cerises noires. Il peut également se boire, "tout simplement" en apéritif ou en dessert.
Potentiel de garde
7 à 10 ans dans de bonnes conditions.
Température de service
Servir idéalement à une température de 16 à 17°C.
Millésime : 2019
2019 est une année singulière et fortement contrastée.
L’hiver a été doux avec des températures supérieures à la moyenne et des précipitations variables. Le cycle végétatif démarre donc assez précocement, avec un débourrement légèrement en avance début avril.
Mais, un temps froid s’installe alors sur la Bourgogne et l’épisode de gel du 5 avril a fait des dégâts sur plusieurs parcelles. Le 2nd épisode de gelée (du 13 et 14 avril) a été mieux subi puisque certains villages et vignerons se sont organisés et des écrans de fumée ont été faits dans les secteurs gélifs.
Le cycle végétatif redémarre seulement après la mi‐avril, grâce à la hausse des températures. Le stade mi- débourrement est atteint après la mi‐avril pour les parcelles les plus en retard.
Courant mai, la vigne se développe bien, une vague de chaleur parcourant la Bourgogne jusque début juin.
De puissantes rafales de vent et un fort rafraîchissement s’installent ensuite sur la France. Ils entravent partiellement la floraison : celle‐ci prend du retard, avec des phénomènes de coulure et de millerandage assez fréquents. Le printemps est resté légèrement humide mais surtout froid tout le mois de Mai et jusqu’à la floraison qui a eu lieu autour du 10/15 juin. La croissance végétative a été très lente pendant tout ce printemps. Ce temps a été particulièrement propice à la coulure.
L’été a été caniculaire et sec ce qui a entrainé beaucoup de millerandage.
Les vendanges se sont déroulées du 9 septembre au 24 septembre sous un soleil radieux avec de belles maturités et des équilibres superbes.