Cépage
Notes de dégustation
Robe : Belle couleur pourpre, intense et brillante.
Nez : Des arômes de fruits noirs confiturés avec une touche de réglisse.
Bouche : Un grand Bourgogne à la hauteur de sa réputation : vigoureux et charpenté avec une légère mais longue sensation de sucrosité au palais.
Accords mets et vins
Il sera le parfait companion du gibier, des viandes rouges, rôties, marinées ou cuisinées en sauce. Coté fromages, opter pour un Coulommiers ou même une tarte aux cerises noires. Il peut également se boire, "tout simplement" en apéritif ou en dessert.
Température de service
Servir idéalement à une température de 16 à 17°C.
Potentiel de garde
7 à 10 ans dans de bonnes conditions.
Origine
Nuits-Saint-Georges est un de ces noms magiques que le visiteur égrène comme un chapelet. Connu dans le monde entier, Nuits-Saint-Georges présente le profil original d’un vrai village viticole de la taille d’une petite ville.
A mi-chemin entre Dijon et Beaune, et regardant l’est, le vignoble de Nuits-Saint-Georges s’étend sur 6 kilomètres pour 160 hectares en appellation village. La différence des sols, des orientations, et des situations entraînent une grande diversité des terroirs. Le tout coupé en deux par la vallée du Meuzin, la petite rivière, et par le village.
Vinification et élevage
Les raisins, récoltés à la main, ont été triés et égrappés à 100% avant d'être placés en cuve pour une macération totale de 21 jours dont une semaine à froid (12°C). La fermentation a eu lieu en utilisant des levures indigènes uniquement avec des pigeages peu fréquents : 8 au maximum. Le vin a ensuite été élevé 14 mois sur lies sans soutirage, en fûts (dont 30% de fûts neufs) issus de bois de chêne français, avec une chauffe longue à basse température pour un boisé très délicat.
Millésime : 2020
Un millésime précoce avec un hiver, une fois de plus, très doux et donc un démarrage précoce de la croissance végétative.
Malgré un mois de mai pluvieux et frais, l’avance prise à la vigne s’est poursuivie, les températures sont vite remontées et nous on fait vivre un été des plus chauds.
La vigne a réagi de façon très différentes selon les secteurs et jusqu’aux vendanges il a fallu veiller à l’évolution des maturités phénoliques des raisins en même temps que les baies subissaient un stress hydrique parfois important, entrainant des blocages de maturités et des pertes de rendements.
Les vendanges ont commencé le 24 août et se sont terminées le 16 septembre, pour certains secteurs, la patience était de mise et il ne fallait pas vendanger trop rapidement. L’état sanitaire était très satisfaisant, il a fallu par contre bien trier sur grappes les baies encore roses qui côtoyaient les raisins mûrs.
Au final, les diminutions de rendements ont particulièrement impacté les rouges. La qualité de 2020 s’exprimera au fur et à mesure de l’élevage en fûts mais d’ores et déjà on peut apprécier des équilibres satisfaisants, des couleurs prometteuses, de la tension mais aussi de la générosité dans l’expression aromatique.