Jusqu’au dernier jour, l’année viticole 2021 a été éprouvante pour les vignerons. Depuis le gel d’avril, aggravé par un redémarrage précoce de la vigne, jusqu’aux vendanges en septembre, les changements météorologiques brutaux ont imposé leur tempo. Seuls moments de répits, la floraison dans de bonnes conditions pour la formation des futurs fruits et la véraison sous le soleil, à partir de la mi-août. Ainsi, sauf pour les volumes, les belles réussites sont à la hauteur des efforts consentis. Il a fallu sacrifier beaucoup pour que la qualité soit au rendez-vous.
Outre les pertes de volumes dues au gel (et à la grêle de juin dans quelques secteurs du Mâconnais), les raisins récoltés ont fait l’objet d’un tri très méticuleux, à la vigne, puis en cuverie.
Malgré tout, 2021 est un millésime intéressant à travailler, car il demande une vraie technicité : les vinifications doivent être très précises. Lors des premières dégustations, des tendances se dessinent : le potentiel aromatique des moûts est bien là, et les équilibres sucres-acides retrouvent des typicités appréciées par les amateurs de vins de Bourgogne.