Cépage
Notes de dégustation
Robe : Beau rouge grenat profond aux reflets violines.
Nez : Un bouquet fruité, sur la framboise et la griotte, associé à des notes épicées et vanillées.
Palais : La bouche est pleine et charnue avec des saveurs de fruits noirs (cassis) et de pain d'épices. Les tanins présentent une jolie texture et une belle maturité. De longues notes savoureuses en finale.
Accords mets et vins
A déguster avec des pâtés, terrines, charcuteries, viandes braisées ou en sauce (veau braisé, volaille en civet, poularde de Bresse rôtie), fromages tels que le Reblochon.
Service
Servir idéalement autour de 15°C.
Potentiel de garde
Agréable sur sa jeunesse, ce beau rouge de Bourgogne se conservera aisément jusqu’à 7 ans après son millésime, en cave et dans de bonnes conditions.
Origine
Une appellation de la Côte Chalonnaise. Ce cru de la Côte Chalonnaise était le vin préféré du roi de France Henri IV (1553-1610).
Il est produit sur les communes de Givry (avec ses hameaux de Poncey, Cortiambles et Russilly), Dracy-le-Fort, et Jambles - un coin de paradis pour la viticulture, autour d'une place fortifiée depuis le Moyen-Âge. Son AOC date de 1946.
Le vignoble de cette appellation s'étend sur 237 hectares produisant des bourgognes rouges issus du pinot noir et 45 hectares de blanc (chardonnay). 41,5 % du vignoble est classé en premier cru. Givry produit essentiellement des vins rouges (85%).
Vinification et élevage
Vendanges manuelles. Trie et égrappage à 100%. La fermentation alcoolique et la macération se font à température contrôlée en cuve ouverte pendant 18 jours. Nous effectuons des pigeages réguliers durant la fermentation alcoolique. L'élevage se poursuit en fûts pendant 9 mois.
Millésime : 2024
L'année 2024 en Bourgogne a été marquée par des conditions climatiques extrêmes, avec un excès de pluviométrie et un déficit d'ensoleillement significatif. Ces facteurs ont favorisé une forte pression des maladies, notamment le mildiou, compliquant le travail des vignerons. Les épisodes de gel et de grêle ont également causé des dégâts importants, particulièrement dans des régions comme Chablis et l'Auxerrois.
Les rendements ont été fortement impactés, avec des baisses allant jusqu'à 70 % dans certaines zones. La Côte Chalonnaise a mieux résisté, enregistrant des pertes plus limitées. Globalement, les volumes sont bien en deçà de la moyenne habituelle, ce qui rappelle les récoltes difficiles de 2021.
Les vendanges, tardives, ont nécessité un tri rigoureux pour préserver la qualité. Malgré les défis, les raisins récoltés ont atteint une belle maturité grâce à une période ensoleillée en septembre. Les rouges se distinguent par leur richesse et leur concentration, comparables aux grands millésimes comme 2010. Les blancs, élégants, rappellent ceux de 2022.
Les premières dégustations révèlent des vins prometteurs, avec des arômes concentrés et une belle structure. Ce millésime, bien que quantitativement limité, s'annonce comme une réussite qualitative.