Cépage
Notes de dégustation
Robe : Bel Or jaune aux reflets émeraude.
Bouquet : Des arômes délicats d’agrumes et de fleurs blanches et un boisé très fin.
Bouche : L’attaque est ronde au palais. Le vin, bien équilibré, offre une belle palette de saveurs : fin boisé, épices, agrumes, notes torréfiées et pain grillé. Une belle longueur et beaucoup de fraicheur.
Accords mets et vins
Ce vin sera parfait en apéritif, mais accompagnera également très bien les poissons, les crustacés, les cuisses de grenouille, les quenelles, les escargots ainsi que les viandes blanches à la crème.
Service
Température de service idéale : 12 à 14°C.
Potentiel de garde
Comme tous les grands villages blancs de Bourgogne, ce Rully se bonifiera avec l'age, et révèlera tout son potentiel de 3 à 8 ans suivant le millésime.
Origine
Appellation communale de la Côte Chalonnaise, récoltée sur le village de Rully.
Le vignoble de l’appellation s’étend sur 370 hectares donc 2/3 en blanc, non loin des magnifiques vignobles de Puligny Montrachet et Meursault au nord, de Mercurey et Givry au sud.
Le vignoble de Rully est très ancien, il fut développé par les ducs de Bourgogne. Son vignoble s’étend sur des coteaux de plus de 200 mètres d’altitude dominant la plaine de la Saône.
Les différences subtiles dans les vins sont dues à des différences de sol, d'exposition et d'altitude, qui varient considérablement dans les environs. À des hauteurs de 230 à 300 mètres, les pentes côtières produisent des vins qui peuvent rivaliser avec les meilleurs vins de la Côte de Beaune à proximité.
Vinification et élevage
Vendangés à la main, les raisins sont triés puis pressés à leur arrivée en cave. Une sédimentation à froid (8°C) de 12 heures est ensuite réalisée avant de placer les moûts ainsi débourbés en cuve et pour partie en fûts de Chêne (dont 15% de fûts neufs) où auront lieu les deux fermentations, alcoolique, puis malo-lactique, suivies d’un élevage de 10 mois sur lies fines.
Millésime : 2020
Les mesures sanitaires ont signé ces vendanges mais ne les ont pas empêchées ! Malgré la chaleur et la sécheresse qui ont historiquement marqué l’année, la qualité était au rendez-vous avec toutefois des rendements en baisse, en particulier sur les rouges aux volumes hétérogènes, mais aux beaux équilibres. Globalement l’acidité était présente, gage de vins de garde…
En Bourgogne, l’année 2020 a été marquée par la douceur et par la sécheresse. Dès la sortie d’un hiver sans gel, un temps ensoleillé et sec a dominé le printemps, favorisant un débourrement très précoce. Quelques rares épisodes pluvieux en juin et juillet n’ont pas suffi à éviter le manque d’eau. Avec des températures estivales très élevées et une lumière intense, les vignes ont petit à petit souffert de stress hydrique entrainant un blocage de maturité avant les vendanges.
Les vendanges ont débuté le 21 août avec la Côte Chalonnaise et plus précisément le Givry rouge, puis le 23 août nous avons attaqué la récolte des premiers raisins de Chardonnay avec sur la parcelle du Beaune 1er cru Les Marconnets.
Un millésime très prometteur pour les blancs avec un bel équilibre acide/alcool et des notes intenses de fruits blancs. Les fermentations alcooliques en fût ont duré quatre semaines. Les rouges avec des raisins millerands ont donné moins de jus mais de belles couleurs et des arômes prononcés de petits fruits rouges. Un millésime de garde se dessine avec des tannins généreux.