Voilà encore un millésime qui aura été éprouvant en Bourgogne, pour le vigneron et pour le vinificateur.
Tout a commencé par des températures très chaudes fin Février qui ont entrainé un redémarrage précoce de la vigne.
Le gel historique d’Avril n’a pas épargné les jeunes poussent trop tôt sorties, entamant très significativement la future récolte.
Jusqu’aux vendanges, les changements météorologiques ont imposé le tempo. La pluie s’est invitée de Mai à mi- Août, imposant aux viticulteurs d’être sans cesse sur le qui-vive.
Seuls moments de répit, la floraison qui s’est déroulée dans de bonnes conditions pour la formation des futurs fruits et la véraison qui a profité du retour du soleil à partir de la mi-août. Les caprices du temps ont contribué au développement de foyer de maladies circonscrits grâce aux efforts indéfectibles de nos viticulteurs. Malgré cela, Il a fallu sacrifier beaucoup pour que la qualité soit au rendez-vous, un tri sévère des fruits à la vigne et à l’arrivée aux chais s’est imposé.
Ce millésime a demandé une vraie technicité. Les vinifications ont exigé beaucoup d’attention et de précision, avec un soin tout particulier, apporté à l’extraction de la matière colorante, à l’équilibre de la structure et à l’expression aromatique des vins rouges et à la fraicheur, l’équilibre acide et au potentiel aromatique de nos vins blancs.