Servir avec de la volaille et de la viande rouge, sur des plats exotiques et épicés qui équilibreront parfaitement le côté poivré du vin ; avec également du jambon et du coquelet en sauce, mais aussi des rouleaux de printemps, des côtes de porc grillées au barbecue.
Tous ces plats accompagnera parfaitement ce vin fuité et épicé.
Appellation villages de 171 hectares, avec 7 premiers Crus. Situé en Saône et Loire, cette région viticole est notamment dans le cadre des Côtes de Beaune. Les vignes s'étendent sur les communes de Cheilly -les Mranges, Dezize -les- Maranges et Sampigny -les- Maranges. Le paysage vallonné Maranges est constitué de collines et les pentes et vallées. Les vignes sont plantées sur une seule colline qui fait face au sud / sud-est.
- Sols caillouteux légers, calcaires bruns et calcaires marneux.
- Exposition sud / sud-ouest.
- Altitude : 240 à 400 mètres.
Maranges est le plus jeune AOC de la Côte de Beaune, recevant sa certification pour les deux villages et 1er Crus en 1988, auparavant le vin était présenté avec un label Côte de Beaune-Villages.
Dieu que ce millésime aura été éprouvant pour le vigneron et pour le vinificateur !
Tout a commencé par des températures très chaudes fin Février qui ont entrainé un redémarrage précoce de la vigne. Le gel historique d’Avril n’a pas épargné les jeunes poussent trop tôt sorties, entamant très significativement la future récolte.
Jusqu’aux vendanges, les changements météorologiques ont imposé le tempo. La pluie s’est invitée de Mai à mi- Août, imposant aux viticulteurs d’être sans cesse sur le qui-vive. Seuls moments de répit, la floraison qui s’est déroulée dans de bonnes conditions pour la formation des futurs fruits et la véraison qui a profité du retour du soleil à partir de la mi-août. Les caprices du temps ont contribué au développement de foyer de maladies circonscrits grâce aux efforts indéfectibles de nos viticulteurs.
Malgré cela, Il a fallu sacrifier beaucoup pour que la qualité soit au rendez-vous, un tri sévère des fruits à la vigne et à l’arrivée aux chais s’est imposé.
Ce millésime a demandé une vraie technicité. Les vinifications ont exigé beaucoup d’attention et de précision. Nous avons apporté un soin tout particulier à l’extraction de la matière colorante, à l’équilibre de la structure et à l’expression aromatique de nos vins rouges et à la fraicheur, l’équilibre acide et au potentiel aromatique de nos vins blancs.
Dès les premières dégustations, ce millésime affichait un joli potentiel aromatique, l’équilibre acide était contenu. Nous retrouvons des vins moins solaires, dans la modération, plus légers en alcool et en structure tannique, des vins qui affirmeront leur singularité en offrant une palette diversifiée de saveurs et de textures à l’image du millésime.