CÉPAGE
NOTES DE DÉGUSTATION
Couleur : Joli robe pourpre mauve, voire cerise noire.
Nez : Son bouquet rappelle les pétales de rose, la pivoine, la violette, les fruits rouges sur une nuance réglissée.
Palais : Attaque intense et profonde, soutenue par des tanins fermes mais discrets. Structure souple, texture fine et finale persistante aux notes de myrtille.
ACCORDS METS ET VINS
Il sera parfait sur des petits gibiers, du veau et du boeuf braisé, des volailles laquées et caramélisées à l'asiatique ou encore d'un beau plateau de fromages bourguignons.
SERVICE
Servir idéalement à une température située entre 16 et 18°C.
POTENTIEL DE GARDE
Déjà agréable à déguster ce Premier Cru se conservera aisément jusqu'à 10 ans en cave, voire plus dans de bonnes conditions.
ORIGINE
À l’extrémité sud de la Côte de Beaune, l’appellation Santenay incarne à la fois une tradition thermale et viticole. Répartie sur les communes de Santenay et Remigny, elle donne naissance à des vins aux expressions diverses selon l’exposition des coteaux. Le vignoble couvre 330 hectares, dont 120 hectares classés en Premier Cru, répartis sur trois zones distinctes.
Ce climat, situé au nord de l'appellation, est composé de deux parcelles sur un coteau non loin du village de Chassagne-Montrachet. Les vignes sont exposées sud-est et profitent d'un sol majoritairement argileux. Le nom provient sûrement du fait qu'il était agréable de passer du temps, travailler, sur ces parcelles.
VINIFICATION ET ÉLEVAGE
Récoltées à la main, les grappes de Pinot Noir sont triées à l'arrivée en cuverie, avec un erraflage complet. La vinification se déroule en cuve : 4 à 5 jours de macération à froid (8 à 10°C. maximum), puis 15 jours de fermentation avec des pigeages et remontaes deux fois par jour.
Les vins sont ensuite placés en fûts de chêne (20% de fûts neufs) de 228L pour enivron 15 mois d'élevage.
Millésime : 2024
L'année 2024 en Bourgogne a été marquée par des conditions climatiques extrêmes, avec un excès de pluviométrie et un déficit d'ensoleillement significatif. Ces facteurs ont favorisé une forte pression des maladies, notamment le mildiou, compliquant le travail des vignerons. Les épisodes de gel et de grêle ont également causé des dégâts importants, particulièrement dans des régions comme Chablis et l'Auxerrois.
Les rendements ont été fortement impactés, avec des baisses allant jusqu'à 70 % dans certaines zones. La Côte Chalonnaise a mieux résisté, enregistrant des pertes plus limitées. Globalement, les volumes sont bien en deçà de la moyenne habituelle, ce qui rappelle les récoltes difficiles de 2021.
Les vendanges, tardives, ont nécessité un tri rigoureux pour préserver la qualité. Malgré les défis, les raisins récoltés ont atteint une belle maturité grâce à une période ensoleillée en septembre. Les rouges se distinguent par leur richesse et leur concentration, comparables aux grands millésimes comme 2010. Les blancs, élégants, rappellent ceux de 2022.
Les premières dégustations révèlent des vins prometteurs, avec des arômes concentrés et une belle structure. Ce millésime, bien que quantitativement limité, s'annonce comme une réussite qualitative.