Depuis 1865 l’esprit de Mommessin, c’est l’âme Beaujolaise et le cœur Bourguignon qui définit un style à la fois fruité et puissant toujours au plus près de ses racines.

L’esprit Mommessin se distingue par l’alliance de deux vignobles, la Bourgogne et le Beaujolais, deux cultures, qui font toute la singularité et la séduction des vins de la Maison.
BEAUJOLAIS-VILLAGES 2022
GRANDES MISES

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2020   2022  

Gamay noir à jus blanc.

Robe rubis aux reflets violets.
Le nez révèle des parfums de fruits noirs et d’épices.
En bouche les arômes de fruits noirs bien mûrs, de cassis, de myrtille et les notes d’épices dominent. C’est vin bien équilibré, élégant et tendre, sur des tanins soyeux avec une finale d’une belle longueur.

Ce Beaujolais-Villages devra être servi entre 12° et 14°C. afin de mieux apprécier ses arômes de fruits, sa délicatesse et sa fraîcheur. Laissez-vous surprendre par un passage en carafe de ce Grand Beaujolais-Villages.

Il sera un partenaire idéal des charcuteries, plats italiens et viandes blanches.

Un vin structuré qui pourra ainsi vieillir quelques années en cave dans de bonnes conditions (5 ans après son millésime environ).

Le Beaujolais fait partie de la Grande Bourgogne Viticole. Il débute au Sud du Mâconnais. 100% issu de Gamay, le Beaujolais-Villages provient des départements du Rhône et de Saône-et-Loire, en particulier des villages de Blacé, Lancié, Régnié et Lantignié.

Les sols sont principalement composés de calcaire et d’argile, émaillés de filons sablonneux granitiques. Sur les 22 000 hectares plantés dans la région du Beaujolais, 6 000 peuvent prétendre à l’appellation « Beaujolais Villages », appellation intermédiaire entre le « Beaujolais » et les 10 Crus. 

Notre Beaujolais-Villages est issu de : Blacé, en beaujolais du sud, à quelques kilomètres de Villefranche sur Saône. Le vignoble s’étend du plateau de Blaceret (altitude 215 mètres) aux collines boisées du col du Failly (673 mètres) et produit 420ha de Beaujolais-Villages.

Âge des vignes : 48 ans
Rendement : 56 hl / Ha

Parcelles : Sélection parcellaire de vignes taillées en gobelet et travaillées en lutte raisonnée, voire intégrée, sur un sol sablonneux et caillouteux.

Encuvage en vendange entière, afin de conserver le côté friand et gouleyant du Gamay.

La macération dure 10 à 12 jours avec un remontage journalier et quelques délestages en fin de macération afin d’extraire le maximum de matières et de rondeur.  Au moment du pressurage, les jus de presse et jus de goutte sont assemblés puis débourbés pour une fermentation malolactique sur lies fines. L' élevage est réalisé en cuves sur lies fines.

La pluviométrie en juin a été très variable selon les secteurs. Dans le sud du Beaujolais, là où se concentrent majoritairement les chardonnays, peu de pluie, contrairement au nord, zone des crus.

Les fortes chaleurs de juillet et d’août ont précipité la maturité du gamay. Le millésime est marqué par une très grande hétérogénéité entre les parcelles. Les raisins n’ont pas supporté ces conditions extrêmes et ont perdu beaucoup de jus, d’autres ont résisté superbement. Plusieurs facteurs expliquent ces différences : le sol très drainant, l’exposition, l’âge et le rendement sur pied. Il y a peu d’écart entre les zones précoces et tardives.

Les vendanges se sont déroulées du 23 août au 10 septembre. Les volumes sont en baisse sur l’ensemble de l’appellation mais la qualité est au rendez-vous.

Nous avons cette année privilégié l’égrappage avec de longues macérations afin de mettre en valeur l’élégance du millésime. Bien évidement notre vinification traditionnelle semi-carbonique en vendanges entières est toujours de mise afin d’extraire la finesse aromatique du gamay ainsi que quelques macérations préfermentaires à chaud pour extraire au maximum la couleur sur les raisins qui ont le plus souffert de la sécheresse.

Les vins ont une belle concentration avec de beaux volumes en bouche. Les tannins sont bien présents. Les dégustations sont un véritable bonheur. Au nez, en bouche se dévoilent des arômes de liqueur de framboise, de cerise, l’onctuosité d’une crème de myrtille, mais aussi des parfums de violette, de chocolat noir et même de poire.